Identifier les principales sources de son et de vibration en milieu de travail

De nos jours, il ne suffit généralement pas d’identifier les zones où les niveaux sonores sont élevés sur le lieu de travail et de fournir des bouchons d’oreille ou des coquilles protectrices aux travailleurs de ces zones. Au lieu de cela, il incombe souvent à l’employeur d’examiner d’abord si des mesures techniques de contrôle du bruit sont réalisables, de maintenir les niveaux de bruit acceptablement bas pour atténuer le besoin de protecteurs auditifs. Cette responsabilité signifie que le consultant en bruit et vibrations doit en savoir plus que la simple façon de mesurer les niveaux sonores dans l’ensemble de l’installation. Le consultant doit également être expert dans la tâche plus détaillée d’identifier les principales sources de son et de vibration, de déterminer quelles sources doivent être réduites et de recommander des mesures spécifiques de contrôle du bruit.

Expertise en matière de contrôle du bruit et des vibrations en milieu de travail

Au cours des deux dernières décennies, HGC Bruit Vibrations Acoustique a entrepris des centaines d’études sur le bruit et les vibrations sur le lieu de travail – des centrales électriques de 1000 MW aux raffineries de pétrole en passant par les usines de production alimentaire à grande échelle – non seulement pour mesurer et évaluer les niveaux d’exposition des travailleurs, mais aussi pour développer des stratégies de contrôle efficaces lorsque du bruit ou des vibrations excessifs sont détectés.

Si vous êtes le représentant en matière de santé et de sécurité dans une industrie, un hygiéniste industriel ou un propriétaire ou gestionnaire d’une industrie, vous devrez peut-être effectuer une étude sur le bruit ou les vibrations en milieu de travail, soit pour satisfaire un organisme de réglementation, soit pour les pratiques exemplaires internes. L’étude et le rapport varieront, en fonction de vos besoins spécifiques, et des détails, y compris si vous savez déjà que les expositions dépassent les limites acceptables. En général, cependant, le processus comprendra les étapes clés suivantes.

Réduction de l’exposition professionnelle au bruit et aux vibrations

• Revoir les limites de bruit et de vibration – Nous examinerons avec vous les limites de bruit et de vibration applicables. Pour le bruit, la limite d’exposition est souvent de 85 dBA ou 90 dBA, selon la juridiction. Les limites d’exposition aux vibrations sont plus complexes et dépendent de la question à savoir si la situation implique des vibrations dans tout le corps ou des vibrations au système mains-bras lors de l’utilisation d’outils ou d’équipement. Dans certains cas, les entreprises ont des limites internes qui sont plus strictes que celles stipulées par les organismes de réglementation locaux.
• Discuter des exigences et des attentes – Nous discuterons des exigences de votre situation particulière, y compris si l’étude doit être soumise à un organisme de réglementation ou si elle est menée à des fins internes. De plus, nous devrons savoir si l’objectif principal de l’étude est de déterminer les niveaux d’exposition au son et aux vibrations dans l’installation, ou si en fait les limites ont déjà été dépassées. , Dans un tel cas, l’objectif de l’étude sera d’élaborer des recommandations précises pour les mesures de contrôle du bruit et des vibrations.
• Déterminer l’exposition au bruit au fil du temps – Dans la plupart des cas, les limites de bruit en particulier ne sont pas des limites instantanées, mais s’appliquent au niveau d’exposition moyen pondéré dans le temps (« TWA ») sur l’ensemble d’un quart de travail typique. Ainsi, lors de l’élaboration d’un plan pour mesurer les niveaux sonores et vibratoires dans l’environnement de travail, nous devrons peut-être utiliser la « dosimétrie », par laquelle les travailleurs sélectionnés portent un moniteur personnel pendant une période prolongée – de plusieurs heures à quelques jours – pour mesurer directement les niveaux d’exposition au TWA. Ou encore, il peut être plus pratique de mesurer les niveaux sonores dans l’ensemble de l’installation – soit sur une grille, soit à tous les emplacements clés des travailleurs – afin d’élaborer une « carte du bruit » qui peut ensuite être utilisée avec des informations sur le temps passé par les travailleurs dans les différents endroits, pour calculer les niveaux d’exposition TWA.
• Déterminer les mesures de contrôle du bruit et des vibrations – Lorsque les niveaux de bruit ou de vibration sont mesurés pour dépasser les limites, nous utilisons notre expertise dans les techniques détaillées de mesure des sources – telles que les méthodes d’intensité sonore – pour classer les sources, identifier celles qui nécessitent des mesures de contrôle et développer une gamme d’options. Notre approche a toujours été de travailler en étroite collaboration avec les fabricants, les fournisseurs et les installateurs de produits de contrôle du bruit et des vibrations, comme les silencieux, les boîtiers acoustiques, les isolateurs à ressort et les tampons en élastomère, pour rester à la pointe des technologies de contrôle disponibles et de la physique qui les font fonctionner. En fait, de nombreux fabricants de produits de contrôle du bruit et des vibrations nous embauchent pour les aider à développer des technologies plus récentes et plus efficaces et à tester leurs performances sur les prototypes.
• Fournir un rapport d’évaluation et / ou un rapport de contrôle du bruit – Notre livrable est un rapport d’évaluation clair et concis, rédigé en français intelligible. Nous sommes fiers d’élaborer des rapports écrits facilement compréhensibles par tout le monde – pas seulement ceux qui ont des connaissances spécialisées en matière de bruit, de vibration et d’acoustique.